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Carte de la Suisse

 

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Carte de l'Argentine

Une histoire vivante entre la Suisse et l’Argentine

Le 4 février 1856, après deux mois de voyage à bord du voilier «Le Progrès», 31 émigrés venus de la Veveyse (canton de Fribourg, Suisse) fondent la première colonie agricole d’Argentine à Baradero. Ils s’établissent sur une ancienne réduction indienne fondée par des Franciscains au début du XVIIe siècle.

 

Les colons (familles fribourgeoises Genoud, Chollet, Cardinaux et Liaudat) et des Jeanmaire de Savoie, sont rejoints par des Valaisans, Bernois et Zurichois. En 1869, Baradero compte un millier d’immigrés d’origine suisse. Après des débuts pénibles, ils sont nombreux à trouver la prospérité et parfois la notoriété.

 

Peu à peu, les liens des colons et de leurs descendants avec la Suisse s’estompent. L’historien Martin Nicoulin, déjà redécouvreur de Nova Friburgo, fondée au Brésil en 1826, rétablit en 1991 le «pont» qui conduit à Baradero. La même année, 80 lecteurs du journal «La Gruyère» sont reçus avec chaleur à Baradero, 30'000 habitants. Ils y découvrent la «Casa Suiza» centenaire, lieu de mémoire de la communauté d’origine suisse.

 

En 1992, une Association Fribourg-Baradero est fondée et les échanges s’intensifient. Enseignement du français à Baradero, stages en Argentine et en Suisse, publication d’ouvrages historiques en français et en espagnol, expositions, voyages: la mémoire fait fleurir des projets d’aujourd’hui.

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Baradero, 1879

«Cette colonie, qui entoure la ville portant le même nom, est située sur un des bras du Parana, à cinq lieues de San Pedro. (…) Le terrain est légèrement ondulé est très riant, grâce aux arbres que les colons y ont plantés et dont la plupart des maisons sont entourées. Les habitations, qui sont presque toutes construites en brique avec des toits en terrasse, présentent l’aspect le plus gracieux. Fondée en 1856, en partie par les familles Liaudat, Genoud, Cardinaux, Jeanmaire… qui ont atteint aujourd’hui un haut degré d’aisance, cette colonie est la plus prospère qu’on puisse rencontrer dans les contrées les plus florissantes. Nous faisons des vœux pour que l’usage immodéré des boissons ne vienne pas trop tôt compromettre la félicité de ses habitants.»

 

Germain Lonfat, «Les colonies agricoles de la République Argentine décrites après cinq années de séjour», Lausanne, 1879.